Electricité

Cinq moyens rentables de réduire votre empreinte carbone à domicile

Depuis le début de la pandémie, la plupart des gens restent la majorité du temps à domicile. Ceux qui exercent des emplois à distance, travaillent à domicile, assument des missions freelance depuis chez eux, etc., sont de plus en plus dépendants de l’électricité pour faire fonctionner les éléments essentiels du bureau.

Quelle que soit la manière dont on considère la situation, cela s’additionne et contribue à la fois à notre empreinte carbone et à l’augmentation de la facture énergétique des ménages.

Voici donc cinq conseils rapides sur la manière de lutter contre cette situation en limitant notre consommation à domicile.

Bien prendre connaissance du contenu dans la facture d’électricité

Les gens ne comprennent pas suffisamment tous les détails de leur facture d’électricité. Par exemple, il est important de savoir si et quand votre tarif change. Dans un contrat à tarif fixe, le prix que vous payez est fixé pour une période déterminée. Lorsque vous arrivez à la fin de cette période, le prix de l’électricité peut se transformer en un tarif variable standard, qui sera plus cher. Des études montrent que changer de fournisseur d’électricité chaque année est un bon moyen d’obtenir le meilleur prix.

Bien isoler et identifier les appareils à forte consommation d’énergie

La plupart des gens comprennent que les plus gros appareils ménagers consomment le plus d’électricité. On estime que les cuisinières électriques consomment 317 kWh et coûtent 50 euros par an pour fonctionner. Mais beaucoup de gens ne réalisent pas que les petits appareils peuvent consommer une quantité disproportionnée d’énergie, les cuisinières consomment 167 kWh par an, par exemple.

Les câbles de recharge des téléphones et des ordinateurs portables peuvent également continuer à siphonner l’électricité même après avoir été débranchés d’un appareil. Laissé au repos dans une prise de courant, un chargeur peut consommer entre 343 et 591 kWh par an et coûter entre 54 et 92 euros par an.

Limiter les chauffages domestiques

Les gens ont tendance à hériter des systèmes de chauffage après avoir emménagé dans une nouvelle maison. Malheureusement, ces systèmes ne sont pas toujours les plus efficaces, les plus respectueux du carbone ou les plus rentables. Pour cocher toutes ces cases, les ménages pourraient envisager de passer à une pompe à chaleur à air moderne.

Ces pompes ressemblent à une unité de climatisation. Elles prennent la chaleur de l’air et la portent à une température plus élevée grâce à la pompe à chaleur. L’électricité utilisée pour faire fonctionner la pompe est inférieure à la chaleur produite. Une pompe à chaleur à air consomme 4 000 kWh par an, alors qu’un système de chauffage domestique au gaz consomme en moyenne 12 000 kWh d’énergie par an.

Même si un tel investissement peut sembler coûteux, il existe de nombreuses aides mises en place par l’État afin de soutenir les foyers français dans ce passage au vert.

Se protéger contre les courants d’air

Malgré les avantages que présentent l’isolation des toits et des lofts ou l’investissement dans l’isolation des murs extérieurs, les dépenses initiales pour améliorer l’isolation des maisons peuvent s’avérer très coûteuses.

Heureusement, il existe des options moins coûteuses. Des bandes de mousse, de brosse ou d’essuie-glaces fixés autour des portes intérieures peuvent réduire considérablement les courants d’air et des bandes de mousse autocollantes pour les fenêtres peuvent également réduire l’air qui passe par les interstices.

Apporter de petites modifications et s’y tenir

Vous avez donc lu votre facture, vérifié l’utilisation de votre appareil, réduit les réglages de votre thermostat et isolé contre les courants d’air. Quelle est la prochaine étape ? Malheureusement, les recherches montrent que les gens ont tendance à ne pas prendre des habitudes répétitives, à moins qu’ils ne décident consciemment de changer et de maintenir cet effort.

Nous pouvons avoir un impact beaucoup plus important sur notre vie juste en changeant une petite habitude à la fois sur une période d’un an. Et des études montrent que ces petits changements peuvent faire la différence. L’effet cumulé de nos efforts pourrait entraîner une réduction substantielle de notre empreinte carbone.

Ainsi, pour certains, « passer au vert » peut sembler impossible à l’heure actuelle en raison de préoccupations économiques. Mais des actions gratuites et peu coûteuses qui réduisent notre empreinte carbone existent et font la différence, pour nos poches et pour la planète.

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